L’Organisation non gouvernementale (Ong) «Levons-nous et bâtissons » (Lnb), dans le cadre de son projet Filles capables-Femmes capables (Fica-Feca), a libéré une vingtaine de jeunes filles déscolarisées ou non après huit mois de formation assidue sur l’émancipation de la femme et la vie en société. C’était, le mercredi 26 mars 2025, au siège du Sm-Cp, à Sogbo-Aliho dans la Commune de Bohicon, en présence du maire, de la présidente de l’Institut national de la femme et de Ismène Ahamidé Zounmènou, marraine de la promotion.
«Nous rêvons qu’un jour, nous aurons une sorte de société dans laquelle nous pousserons les autres à gagner…», a rappelé, à l’entame de ses propos, Dieudonné Agounkpé, président de l’Ong «Levons-nous et bâtissons ». Fidèle à cette vocation que s’est donnée Marie-Anne Gbènongbé, Coordonnatrice du projet Filles capables-Femmes capables (Fica-Feca) de ladite Ong, l’organisation a renouvelé, pour une troisième fois consécutive, son contrat avec le développement sensible au genre en lançant les activités de sa troisième cohorte. Une trentaine de filles a démarré cette aventure qui les plonge dans huit sessions emblavant les enjeux liés à la restauration de l’identité féminine, au leadership féminin, à l’autonomisation socioéconomique et politique entre autres. Elles ne sont qu’une vingtaine à pouvoir franchir le cap. Façonnées dans les moules de l’Ong Fica-Feca, ces filles mises sur le marché sont prêtes à impacter positivement le monde autour d’elles, telles des femmes résolues, à faire face aux enjeux et aux défis du développement durable. Pendant les huit mois passés au couvent du savoir, elles ont suivi plusieurs communications sur des thématiques aussi riches que variées en lien avec les Objectifs du développement durable (Odd). Les travaux de capitalisation des acquis et les séances pratiques sur le terrain ont révélé combien de fois ces bénéficiaires sont extraordinairement innovantes. Elles ont initié de mini-projets assez pragmatiques qu’elles ont implémentés avec des effets satisfaisants. Fiers de contribuer à la transformation de ces filles, Dieudonné Agounkpé et son équipe sont décidés à aller jusqu’au bout. « Les deux premières expériences ont produit des résultats qui nous motivent à poursuivre la mission», a rassuré le président de l’Ong Lnb. Loin donc de baisser la garde, son bataillon de volontaires métamorphosées en armada de bâtisseurs, travaille acharnement pour donner un visage nouveau au projet en vue d’une atteinte plus rapide et durable des résultats attendus. Quant aux bénéficiaires, il leur a rappelé que ce n’est pas encore la fin du processus. «Chères bénéficiaires, vous avez acquis beaucoup d’outils. A vous de vous activer laissant le monde vous découvrir à travers l’action et l’apprentissage continus. Agissez ainsi et le monde aura compris que la femme est une alliée imparable dans le développement intégral». Présentant le projet à ses hôtes, Marie-Anne Gbènongbé est revenue sur son historique, son contexte tout en dressant un bilan qui force l’admiration. Huguette Bokpè Gnancadja, présidente de l’Institut national de la femme (l’Inf) n’a pas tari d’éloges à l’endroit de l’Ong Lnb qui, selon elle, s’est démarquée des autres par sa philosophie. Ismène Ahamidé Zounmènou, marraine de cette promotion, Azizou Chabi Imorou, le parrain, Me Rufino d’Almeida, maire de Bohicon, tout comme les autres intervenants, ont salué l’initiative et la démarche de l’Ong. Ils n’ont pas manqué de prodiguer de sages conseils aux bénéficiaires. Par la voix de Choukouratou Gbadamassi, leur porte-parole, ces ambassadrices du développement durable, conscientes de la responsabilité qui est désormais la leur, ont promis de les mettre en application afin de bénéficier davantage de leurs soutien et confiance.
Zéphirin Toasségnitché
(Br Zou-Collines)