« La participation du Bénin à un quart de finale de la Can était une référence qui pouvait nous servir d’appui pour la suite. Malheureusement, nous avons manqué de concentration dans les virages les plus importants. En ce qui concerne les qualifications pour la Can, nous avions besoin d’un match nul à domicile contre le Nigeria. Nous n’avons pas réussi. Ensuite nous avons mal négocié le match programmé sur terrain neutre contre la Sierra Leone pour le compte de la dernière journée. Cette fois-ci, pour le compte des qualifications de la Coupe du monde, contre la Rdc à domicile, nous avons été surpris par la malheureuse prestation d’un arbitre armé contre nous. En vérité, les principaux dirigeants de notre football n’ont pas encore compris que le Sport est la guerre des temps modernes et il n’y a pas de guerre propre. Le gouvernement béninois en dépensant plusieurs milliards sur les Ecureuils fait déjà cette guerre-là. Ceux qui sont en charge la gestion de l’équipe nationale ne doivent pas penser pouvoir se soustraire des contingences liées à cette guerre. Il y a à tout faire pour que le Bénin se qualifie. Quand on n’est pas prêt à mettre la main dans le cambouis, on ne peut pas prétendre jouer les premiers rôles à la tête des Ecureuils. Je suis triste pour le président Patrice Talon qui a autorisé que des moyens colossaux soient déployés en faveur des Ecureuils. Je suis triste pour le peuple qui y a cru à chaque fois ».