Les détracteurs du gouvernement ne ratent visiblement aucune occasion pour embrouiller les populations aux fins de se faire une place au soleil. La dernière preuve de l’imagination « fertile » de ces hommes mais totalement au service du mal et de la béninoiserie, est la pseudo-présence de militaires français en territoire béninois. Pourtant, rien de tel d’après les sources officielles.
C’est encore un pétard mouillé qu’ont lancé les apprentis sorciers en quête de buzz. Leur dernière trouvaille est une imaginaire présence de la force Barkhane au Bénin. Une pure intoxication, manœuvre abjecte de vils individus, véritables abonnés au mal, visiblement jaloux des progrès que ne cesse d’engranger le régime du Nouveau départ. C’est le Parti communiste du Bénin (Pcb) qui est l’artificier de la manœuvre. Un parti politique dont le requiem a été célébré depuis l’avènement de la réforme du système partisan et qui donc n’existe que dans l’esprit de ses thuriféraires et inconditionnels. C’est donc ce conglomérat d’ennemis du progrès qui, dans leur tourmente habituelle, ont sonné l’alerte. Une fausse information dénuée de toute logique et dont les initiateurs sont les seuls à en connaître les réels mobiles. Elle n’a d’autre objectif que de jeter un discrédit sur le gouvernement et le livrer à la vindicte populaire. Dans la foulée, et comme dans un concert de sourds, l’activiste assoiffé de buzz, Kèmi Séba, sans aucune précaution, a entrepris de dresser le lit à cette œuvre d’esprit. Déjà très acerbe vis-à-vis de la France, l’activiste qui se revendique une étoffe de panafricaniste, a décidé d’arpenter le faux couloir ainsi érigé par le Pcb pour attiser, comme à son habitude, le sentiment anti-français. A l’analyse, ce qui continue de hanter les esprits des auteurs de ces basses besognes, œuvres d’esprits retors, est la bonne santé des relations bilatérales entre le Bénin et la France. A la vérité, la récente visite du président Emmanuel Macron au Bénin, continue de hanter l’esprit de ces ennemis du progrès et de leur donner le tournis. Mais c’est sans compter avec l’engagement et la détermination du Chef de l’Etat à œuvrer au bonheur des paisibles populations qui sont chaque jour, impactées par les actions de développement du régime du Nouveau départ.
Qu’en est-il réellement ?
De tout temps, le gouvernement par la voix de son porte-parole a toujours fait valoir que les Forces de défense et de sécurité béninoises sont appuyées par la France mais aussi les Etats-Unis d’Amérique. Cela n’est donc pas nouveau. Et, actuellement même au Bénin, des militaires français sont à Kandi. Il s’agit d’instructeurs venus renforcer les capacités des Béninois dans la lutte contre le phénomène terroriste. Ils ont déjà assuré des formations dans l’Atacora avant d’arriver dans l’Alibori. S’agissant de l’hélicoptère qui sillonne le ciel du Borgou/Alibori et que certains se plaisent à filmer comme preuve de la présence de la force Barkhane, il s’agit d’un Mi8 de fabrication russe que les Fab utilisent dans le cadre des missions logistiques. En ce moment, les pilotes béninois s’habituent à leur bonne conduite sous l’éclairage d’instructeurs étrangers. Mieux, toujours en ce moment sur le territoire national, il y a des soldats américains venus former leurs homologues béninois aux opérations d’intervention en zones urbaines ; puis des soldats belges venus eux aussi pour assurer une formation aux soldats béninois, cette fois-ci ceux de la Garde nationale, en vue de les aguerrir à la bonne gestion des opérations spéciales. Tous ces soldats étrangers (français, américains ou belges), une fois les sessions de formation terminées, repartiront après avoir transmis aux nôtre de l’expertise dans chacun des domaines visés. Au total, il est clair que contrairement aux élucubrations de prétendus défenseurs de la cause du peuple, aucune base militaire française n’est, à ce jour, installée au Bénin. En matière de renforcement des capacités de nos troupes, le gouvernement privilégie la voie du multilatéralisme qui permet de solliciter plusieurs expertises de pays différents. Et c’est cette logique qui l’a conduit à discuter avec des pays africains comme le Niger, le Burkina Faso et le Rwanda en vue de la conclusion d’accords de coopération militaire. Trêve de polémique donc! Et il faut se demander de qui ces prétentieux sont les suppôts ou agents. S’ils ont conscience que leur activisme inconscient et sans raison objective est une menace à la paix et la quiétude nationales. Voire s’ils ne sont pas en mission pour des forces tapies dans l’ombre et qui œuvreraient à tenter de déstabiliser le Bénin pour, après, se présenter comme des partenaires crédibles. En somme, des pyromanes sapeur-pompiers.
Abdourhamane Touré