L’Ecole du patrimoine africain (Épa) à Porto-Novo a abrité le mercredi 17 janvier 2024, une table ronde qui porte sur le thème » Restitution des biens culturels du Bénin : entre politiques publiques et enjeux patrimoniaux ». L’objectif visé est de lancer le programme de recherche scientifique sur la question.
Cette cérémonie solennelle a connu les présences remarquables du directeur de l’Epa, Dr Franck Ogou, du Directeur du programme Musées à l’Agence nationale des patrimoines touristiques (Anpt), Alain Godonou, du professeur Didier N’Dah, archéologue – enseignant chercheur, du conseiller de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France au Bénin (représentant l’ambassadeur), Lionel Briand, du Professeur Dodji Amouzouvi, directeur du Laboratoire d’analyses et de recherches religions, espaces et développement (Larred) et de l’ambassadeur thématique chargé de la coopération internationale dans le domaine du patrimoine, Jean-Luc Martinez. Pour le directeur de l’Ecole du patrimoine africain, Dr Franck Ogou, il y a urgence de se positionner, de pouvoir accompagner, d’appuyer la jeunesse africaine, les chercheurs africains afin qu’ils constituent également une référence dans le domaine de la restitution des biens culturels. Ainsi, l’idée spécifique selon Dr Franck Ogou est d’appuyer, d’accompagner et de soutenir quatre Masters de recherche, cinq thèses de doctorat dans le domaine de la restitution des biens et six rencontres scientifiques, puisque très peu y consacrent leur temps dans les recherches et tous les sujets qui se rapprochent à l’organisation globale de la restitution. A son tour, le professeur Didier N’Dah a mis un accent particulier sur le rôle de la recherche archéologique dans la mise en œuvre des politiques publiques dans le domaine du patrimoine culturel : exemple du Murad. Le directeur du programme Musées de l’Agence nationale des patrimoines touristiques (Anpt), Alain Godonou, a quant lui, exposé la place des dispositifs scientifiques dans le pilotage des projets museaux du Bénin. Le professeur Dodji Amouzouvi a rassuré de sa détermination et de l’engagement de son laboratoire Larred à porter en triomphe ce programme qui va durer trois ans, avant que l’ambassadeur Jean Luc Martinez, ne conclut par une exhortation aux porteurs du projet pour les encourager à aller loin dans cette initiative afin que les autres pays africains puissent s’inspirer du levier documentaire à produire pour atteindre également facilement les objectifs relatifs aux acquis du Bénin, pionnier de la restitution des biens culturels.
Martial Agoli-Agbo (Br Ouémé-Plateau)