La répression sans merci entreprise contre les cybercriminels communément appelés « gaymen » ne cesse d’être saluée par des compatriotes empreints de lucidité et de bon sens; La dernière réaction en date est celle du pilote de ligne et commandant de bord de nationalité béninoise, Habib Aboukhedoud qui a martelé son soutien pour l’opération et invité les parents à prendre leurs responsabilités.
En dépit des mauvaises langues qui tentent, au moyen de manœuvres dilatoires, de saboter l’opération de traque systématique engagée contre les « gaymen » et d’émousser l’ardeur des éléments de l’Office central de répression de la cybercriminalité (Ocrc), nombreux sont les Béninois qui saluent et apprécient la répression amorcée depuis quelques semaines. Habib Aboukhedoud fait partie des compatriotes qui suivent de près cette actualité et apprécient à juste titre, la pertinence de la purge gouvernementale. « Je suis pour la lutte et la répression. J’encourage le gouvernement pour le travail qu’il fait », a soutenu le pilote de ligne et commandant de bord qui fait la fierté du Bénin à l’international. Pour le compatriote partagé entre deux avions, il s’agit d’un travail de longue haleine qui nécessite assez de temps et de précautions. Occasion pour lui, de décerner un satisfécit aux éléments de l’Office central de répression de la cybercriminalité (Ocrc) pour cette répression qui permettra de projeter à la face du monde, une autre image du Bénin, une image plus positive à l’international. Le pilote de l’air confie en effet que la propension de la cybercriminalité au Bénin a déteint sur l’image du pays à l’international. A l’instar de certains pays du continent, le Bénin est perçu comme une nation qui a dressé le lit au fléau de la cybercriminalité. Les adeptes de la pratique ont sensiblement contribué à ternir et salir la renommée de ce qui était entre temps considéré comme le quartier latin de l’Afrique. Habib Aboukhedoud est révolté contre ce cliché qu’on présente de son pays raison pour laquelle, il soutient la lutte que mène le gouvernement contre la pratique et l’encourage à ne pas démordre. En effet, face à la montée de la cybercriminalité au Bénin, le gouvernement a décidé de sonner le glas du phénomène. Une option qui a visiblement heurté des sensibilités au pays et déchaine une flopée de commentaires saugrenus au sein de l’opinion. Pour le gouvernement, ces commentaires sont la preuve de la justesse de la lutte. Interpellé sur la question le week-end dernier, le secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a laissé entendre: « Puisqu’il y aura toujours des gens pour se mettre en délicatesse avec les lois, de la même façon sur les réseaux sociaux, on entend bien qu’il n’y aura pas de répit. Et parce qu’il n’y aura pas de répit, il s’entend aussi que la Police ne puisse pas dormir sur ses lauriers ». Pour lui, « le gouvernement fait son travail, celui d’assurer la sécurité de tous les Béninois ». Une approche que semble partager Habib Aboukhedoud qui est totalement en phase avec la lutte.
Répression oui mais priorité à l’éducation
Si le pilote de ligne et commandant de bord de nationalité béninoise Habib Aboukhedoud estime que la répression qui se mène contre la cybercriminalité est à saluer, il plaide cependant pour qu’un accent particulier soit mis sur l’éducation. « Il est important de recanaliser notre jeunesse », pense-t-il. Relativement au volet éducation, Habib Aboukhedoud invite les parents en l’occurrence les pères et mères, les entourages ainsi que la société à prendre leurs responsabilités en inculquant les bonnes valeurs aux enfants, aux jeunes. « C’est vrai qu’il y a la répression mais il faut éduquer », martèle Habib pour qui, cette thérapie semble plus rationnelle en ce qu’elle détournera les regards de la jeunesse des perversités. Il faudra éduquer sainement la jeunesse. « Dans cette optique, il est impératif que nous aidions le gouvernement », propose le pilote béninois qui s’est assigné à titre personnel, cette mission de conscientisation et d’éducation de la jeunesse depuis quelques années. Habib Aboukhedoud est un pilote de profession qui cumule plus de 20 ans de métier. Son amour d’enfance pour les avions l’a conduit à réaliser son rêve : percer le mystère de l’oiseau volant. Par sa discipline, sa dextérité et sa rigueur, il fait la fierté du Bénin dans ce métier très prisé. Très attaché à la jeunesse, il n’hésite pas à ses heures perdues, de lui prodiguer des conseils et de l’inviter à œuvrer pour le développement du pays.
Gabin Goubiyi