Dans le rang des agents col-vert du Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou Maga (Cnhu-Hkm), c’est la débandade. Après les deux mis sous convocation dans le dossier relatif à la découverte de squelettes derrière la clôture de l’hôpital de référence, au moins trois (03) parmi les « messieurs douaniers » et un surveillant du service des urgences ont été interpellés par la Police républicaine dans le cadre des investigations en cours dans la maison.
Ça court dans tous les sens au Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou (Cnhu-Hkm). Les col-verts, agents de recouvrement à l’interne au sein de l’hôpital de référence sont inquiétés par la Police républicaine qui a décidé de taper dans la fourmilière pour démasquer les agents indélicats tapis dans l’ombre et qui s’enrichissent sous le dos de l’hôpital et de l’Etat. Dans le prolongement du dossier des squelettes découverts derrière la clôture du Cnhu-Hkm dans lequel sont impliqués deux col-verts, trois agents de cette catégorie et un surveillant du service des urgences ont été mis aux arrêts mercredi 2 et jeudi 3 avril 2025 pour de présumées malversations. Ils seront présentés au procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) les jours à venir pour répondre de leurs actes. Malgré cette interpellation, la question que le commun des Béninois se pose, est de savoir : Où est passée l’administration du Cnhu-Hkm pour que cette catégorie d’agents, s’érige en éléments « intouchables » qui opèrent en toute tranquillité contre les intérêts du Cnhu-Hkm et pourquoi pas contre les intérêts des pauvres patients souvent victimes de toutes les manières illégales de recouvrement ? Les col-verts n’ont-ils pas des responsables à leur tête et qui les contrôlent ? Les caméras de surveillance installées par endroit et visibles à l’œil par les visiteurs ne fonctionnent-elles pas ? De sources crédibles, la morgue, objet de divers types de manigances par exemple, n’est pas couverte par des caméras de surveillance. La question qu’on est en droit de se poser est de savoir pourquoi un secteur aussi décrié depuis un moment, n’est-il pas couvert en caméras ? Le journal suit le dossier de très près.
Abdourhamane Touré