Après plus de deux années d’une campagne intense, soutenue par la diplomatie de son pays, Khaled el-Enany voit ses efforts couronnés de succès. L’homme a sillonné le monde, multipliant les rencontres avec les représentants des États influents pour éviter au Caire un nouvel échec comme celui de 2017. À l’époque, les dissensions entre le Qatar et l’Arabie saoudite avaient ouvert la voie à l’élection surprise de la Française Audrey Azoulay, ex-ministre de la Culture. Cette fois, le scénario est tout autre. La Mexicaine Gabriela Ramos s’est retirée faute de soutien de son gouvernement, tandis que le Congolais Édouard Matoko, pourtant fin connaisseur de l’institution en tant qu’ancien sous-directeur, n’a pu rivaliser. Khaled el-Enany s’est imposé au terme d’une campagne méthodique et mesurée. Une fois sa nomination confirmée par l’Assemblée générale, il prendra officiellement ses fonctions de directeur général de l’Unesco le 15 novembre prochain.




















