Nombreux étaient les invités du chef de l’Etat au vernissage de l’exposition des 26 œuvres d’art le samedi 19 février 2022. A l’issue de l’événement, ils ont exprimé leur joie et fierté de vivre l’exposition. Ci-dessous, leurs propos.
Roselyne Bachelot, ministre française de la culture : « Cette visite a été une grande émotion »
« Cette visite a été une grande émotion d’abord par le choc esthétique parce que ce sont des trésors qui font partie du patrimoine béninois, mais de l’humanité. Le choc esthétique, je l’avais ressentis au musée du Quai Branly lors de la cérémonie d’au-revoir de ces oeuvres. Je l’ai ressenti à la puissance 10 étant ici au Palais de la Marina où se tient cette exposition ».
Emmanuel Kasarherou, président du musée du Quai Branly : « C’est une grande émotion de revoir ces objets »
« C’est une grande émotion de revoir ces objets au Bénin respirés, parlés à nouveau avec tous les détails. Nous avons été conduits dans la visite par Alain Godonou qui nous a permis de voir toutes les subtilités de l’histoire retissée autour des objets. C’est donc une grande émotion et un grand bonheur de voir ces objets dans une très belle mise en situation, dans un très bel espace. C’est très important de voir ce dyptique, de passer l’un à l’autre, de voir combien l’un nourrit l’autre et on a besoin des deux pieds pour avancer ».
Deh Gbèzé Ayontinmè, roi de Porto-Novo: « Les ancêtres ont une manière de nous laisser ces oeuvres »
« Les ancêtres ont une manière de nous laisser ces oeuvres. A voir avec les jeunes d’aujourd’hui, nous constatons que ce sont des enfants, des jeunes qui sont en train de mettre leur pied dans les empreintes de leurs parents. Ceci dit, tout est continu ».
Kpodégbé Lanmanfan Toyi Djigla, roi d’Allada : « Notre souhait le plus ardent, est que les oeuvres qui restent reviennent au bercail »
« Nous sommes très fiers du chef de l’Etat qui a voulu que les 26 trésors royaux rentrent au bercail. On a hautement apprécié les oeuvres. La nouvelle génération aussi est présente. Notre souhait le plus ardent est que les oeuvres qui restent reviennent au bercail ».
Remi Prosper Moretti, président de la Haac : « Je n’ai pas de mots pour décrire ce que j’ai vu »
« Formidable. Je n’ai pas de mots pour décrire ce que j’ai vu. Il faut le vivre pour le croire. Nous avons vraiment beaucoup d’artistes. A travers les oeuvres, on se rend compte qu’on avait des artistes. Merci au chef de l’Etat qui nous a permis de vivre ces moments inoubliables ».