Le porte-parole du gouvernement, Wilfried Houngbédji, s’est prononcé sur les cas de malversations financières qui défraient la chronique notamment celui de la Société béninoise d’énergie électrique (Sbee). A l’en croire, « le président Talon a eu raison de lancer une lutte implacable contre la corruption ».
Deux hauts responsables de la Société bénnoise d’énergie électrique (Sbee) et de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) ont été emprisonnés dans des affaires de mauvaise gestion financière. Pour ce qui est de la Sbee, d’autres responsables sont encore en cavale. Interrogé sur cette actualité par Fraternité Fm dans le courant de cette semaine, le porte-parole du gouvernement a apporté des clarifications. Wilfried Houngbédji a tout d’abord salué la lutte sans relâche contre la corruption menée par le président Patrice Talon et son gouvernement. Il a souligné les efforts entrepris au cours des six dernières années pour améliorer les conditions de vie des Béninois en réalisant diverses infrastructures. « Imaginez le montant d’argent qui a été investi dans notre pays au cours de ces six années pour améliorer les conditions de vie de la population en général à travers de multiples réalisations et diverses infrastructures. Imaginez les conséquences de la mauvaise gouvernance entourant cette somme d’argent. Par conséquent, le président Patrice Talon a eu raison de lancer une lutte implacable contre la corruption », a-t-il déclaré. Il a ensuite apporté des clarifications concernant le scandale qui ébranle la Sbee actuellement. A l’entendre, il ne s’agit pas des sous de l’Etat. « Ce sont des ressources destinées aux agents des impôts. La loi a prévu des commissions pour eux et ils ont leurs pratiques internes pour les récupérer et les gérer. Il semble que l’un d’entre eux et quelques autres se sont montrés habiles pour se servir de cette cagnotte », a révélé le porte-parole du gouvernement tout en précisant que deux d’entre eux seraient placés en détention provisoire. Wilfried Houngbédji a indiqué qu’il n’y a pas de cadeau aux auteurs de mauvaise gouvernance. « C’est la bonne gouvernance qui fait que nous réussissons à mobiliser davantage de ressources aujourd’hui aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays », a conclu le Secrétaire générale adjoint du gouvernement.
Patrice Zoundé (Coll)