Le Médiateur de la République, Pascal Essou, a tenu hier, mardi 21 décembre 2021 une séance de travail avec toutes les composantes des congrégations religieuses du Bénin. C’était à la grande salle de réunion de l’institution à Porto-Novo. L’Union islamique du Bénin, la conférence épiscopale du Bénin (Ceb), le Haut conseil des rois du Bénin (Hcrb), le cadre de concertation des confessions religieuses, l’Eglise du christianisme céleste, l’Eglise protestante méthodiste du Bénin, l’ordre des Eglises chérubins et séraphins du Bénin, le Cadre de concertation des religions endogènes, le collectif des associations des églises évangéliques du Bénin ont toutes répondu à l’appel du médiateur de la République, Pascal Essou. Selon lui, cette rencontre vise un objectif unique: celui de trouver un palliatif pour l’atteinte de zéro violence avant, pendant et après les élections au Bénin. Le Médiateur compte recueillir les conseils de ces différents leaders religieux afin qu’à compter des élections législatives de 2023, on n’enregistre plus de violences. En réponse à cette sollicitation, l’ensemble de ces corps de confessions religieuses ont tous insisté sur la culture dans un délai immédiat du pardon. Selon eux, la crainte divine a cédé place à la haine, et la seule voie pour recouvrer l’unité, la fraternité et le vivre-ensemble, c’est le pardon pour avoir à nouveau la grâce de Dieu. Ils ont donné leur assurance de poursuivre les séries de prières pour éradiquer les violences pré et post électorales au Bénin. Mais pour l’atteinte globale de cet objectif, il faut absolument que le pardon soit la condition incontournable pour définitivement décrisper la vie nationale. Le Médiateur de la République, Pascal Essou, a rassuré de son engagement à maintenir le cap de la pérennisation de cette rencontre qui a été très riche en enseignements.
Martial Agoli-Agbo (Br Ouémé-Plateau)