L’édition 2024 de la Journée de l’enfant africain a été célébrée hier mercredi 26 juin 2024 à Cotonou par les différents maillons de la chaîne de protection des droits des enfants. Cette commémoration qui a été marquée par la présence du ministre des Affaires sociales, Véronique Tognifodé et celui des Enseignements secondaires, Kouaro Yves Chabi, a permis de passer en revue le chemin parcouru et les défis à relever.
Le Bénin n’est pas resté en marge de la célébration de la 34ème édition de la Journée de l’enfant africain placée sous le thème « L’éducation pour tous les enfants en Afrique : L’heure est venue». Occasion pour les membres du gouvernement, les Partenaires techniques et financiers et les organisations d’enfants de mener des réflexions sur les réalisations, les actions mises en œuvre, les difficultés et les défis relatifs à la scolarisation des enfants en République du Bénin. En effet, depuis 2016, le gouvernement, à travers différents ministères sectoriels, s’est beaucoup évertué à respecter le droit à l’éducation des enfants. Dans le domaine des enseignements secondaires, techniques et la formation professionnelle, le ministre Kouaro Yves Chabi a indiqué que trois piliers ont été pris en compte. Il s’agit des initiatives pour l’amélioration de l’accès, de l’équité et de la rétention dans l’Esg et l’Eftp, pour la promotion d’un environnement d’apprentissage sûr et pour l’alphabétisation et la promotion des langues nationales. Le ministre a, entre autres, évoqué l’accroissement progressif du nombre des modules de classe favorisant ainsi l’accès au collège, l’amélioration de la scolarisation des filles, la qualité de l’offre de l’éducation, le recrutement et la professionnalisation continue des enseignants et la réduction du nombre de cas de Violences basées sur le genre. « Le ministère offre aux enfants de 15 ans et plus la possibilité d’entrer dans le système éducatif par l’alphabétisation et la promotion des langues nationales », a précisé Kouaro Yves Chabi. De son côté, le ministère des Affaires sociales et de la microfinance contribue aussi à la protection sociale et spécifiquement à l’atteinte de l’égalité et l’équité dans l’éducation des enfants. La ministre Véronique Tognifodé est revenue sur toute la communication mise en œuvre pour un changement de comportement, l’accompagnement des parents et enfants en situation de difficulté, l’appui-conseil aux communes et au système éducatif, et l’assistance sociale à travers les transferts monétaires, le don des kits scolaires, l’octroi des bourses, l’intermédiation sociale pour les exonérations, la législation protectrice des filles, les dispositions prises pour favoriser la déclaration des naissances et les décrets relatifs aux enfants souffrant d’un handicap. « Ces dernières années, nous avons mené de larges campagnes de sensibilisation dont « Agbazatché », « Tolérance zéro aux grossesses » pour prévenir les grossesses en milieu scolaire et d’autres dérives notamment le harcèlement », a martelé l’autorité ministérielle. Pour finir, la patronne des affaires sociales a évoqué le projet des classes socio-éducatives qui prend en compte 50 établissements à compter de l’année prochaine. Toute cette batterie de mesures qui vise à faire respecter les droits des enfants notamment celui relatif à l’éducation a été saluée par les Partenaires technique et financiers dont Plan Bénin qui entend œuvrer pour une amélioration.
Mohamed Yasser Amoussa (Coll)