Au Conseil communal de Bembèrèkè, le torchon brûle entre les conseillers. Deux chapelles politiques à savoir la Force cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) et Les démocrates (Ld) se livrent une bataille sans merci en prélude aux prochaines joutes électorales. Le 17 janvier 2025, Mansa Orou Boun et Wahabou Chabi Yerima Mere respectivement Chef d’arrondissement de Gamia et d’Ina, issus auparavant du parti Force cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) et ayant rallié Les démocrates ont été destitués. En guise de soutien à ces deux personnalités politiques locales, 13 chefs de village et de quartier ont démissionné de leur poste le lendemain.
A Bembèrèkè, Mansa Orou Boun et Wahabou Chabi Yerima Mere ne sont plus Chefs d’arrondissement de Gamia et d’Ina. Ils ont été démis de leurs fonctions à l’occasion d’une session extraordinaire tenue le vendredi 17 janvier 2025 par le Conseil communal. Sur les 25 conseillers que compte le Conseil communal, 20 ont voté pour la défiance des deux élus concernés à qui il est reproché officiellement, un manque de transparence dans la gestion des affaires de la Commune ainsi que des conflits de compétence ayant occasionné des dysfonctionnements administratifs au sein de la Commune. Mais officieusement, a-t-on appris de diverses sources, c’est le ralliement au parti Ld des deux chefs d’arrondissement qui serait la goûte d’eau qui a fait déborder le vase. Leurs remplaçants seront connus les jours à venir.
Soutien de 13 chefs de village et de quartier de Gamia
Au lendemain du vote de défiance contre les chefs d’arrondissement de Gamia et d’Ina, 13 des 14 chefs de village et quartier de ville que compte l’arrondissement de Gamia ont déposé le tablier, pour manifester leur soutien à leur Chef d’arrondissement destitué dans la journée du vendredi 17 janvier 2025. Ces derniers ne digèrent pas la destitution de leur chef, Mansa Orou Boun, par le Conseil communal au cours de la session extraordinaire tenue le vendredi 17 janvier dans les locaux de la mairie. Ces événements marquent sans doute le début d’une crise au sein du Conseil communal de Bembèrèkè dont la fin n’est pas pour demain.
Abdourhamane Touré