Rémi Prosper Moretti, président de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) a reçu en audience, le vendredi 03 mai 2024, Idrissa Ouédraogo, président du Conseil supérieur de la communication (Csc) du Burkina Faso. Les échanges ont principalement porté sur le partage des expériences au niveau des deux pays.
Le tête-à-tête a permis aux deux autorités, de partager de riches expériences. A en croire Idrissa Ouédraogo, président du Csc du Burkina Faso, c’est une séance de travail qui a porté ses fruits. « Nous avons eu une séance de travail fort enrichissante où certainement, nous avons donné le peu que nous avons pour recevoir l’expérience des différentes réussites engrangées par l’équipe du Bénin », va-t-il confier. Face à la presse, il a exprimé sa joie d’effectuer cette visite de courtoisie, de voisinage et d’amitié qui permettra de resserrer les liens entre le Bénin et le Burkina Faso. « Dans le cadre législatif et technique, les textes de ces deux institutions ne sont pas les mêmes, mais la finalité est la même et je suis ému d’annoncer que le Conseil supérieur de la communication du Burkina Faso aura bientôt 30 ans, comme l’organe de régulation de la presse du Bénin», a-t-il indiqué. Dans son intervention, le président de la plus grande instance de régulation de la presse du Burkina Faso, a expliqué que ce ne sont pas les régulateurs qui se portent garants des organes de régulation, mais plutôt, les Constitutions. « Ce ne sont pas les régulateurs qui se sont donnés des pouvoirs. Ce sont des Constitutions des différents pays qui nous ont octroyé des places pour jouer un rôle social, un rôle légal, un rôle même de légitimité dans la prise de parole », a éclairé Idrissa Ouédraogo.
Estelle Vodounnou (Coll)