Cherté du prix du maïs, adoption du nouveau Code électoral, marche étouffée des centrales et confédérations syndicales, représentativité des femmes dans les grandes instances de prise de décision du pays et bien d’autres étaient au cœur des échanges entre Ganiou Soglo et les hommes des médias vendredi 3 mai 2024 à Cotonou.
Pour sa première vraie sortie médiatique de l’année 2024, l’ancien ministre Ganiou Soglo s’est attaqué d’emblée aux maux qui minent l’existence du peuple béninois. Reçu dans la soirée du vendredi 3 mai 2024 sur l’émission « Face à la presse » du média en ligne Africaho, Ganiou Soglo, ancien député et plusieurs fois ministres dans le gouvernement du président Boni Yayi, a noté que des efforts restent à fournir pour l’effectivité de la liberté de la presse au Bénin. Opposant au régime du Nouveau départ, il est de ceux qui croient que le récent Code électoral voté dans la nuit du 5 mars 2024 comporte des dispositions qui n’arrangeraient pas tous les camps politiques y compris ceux de la majorité présidentielle. Selon l’ancien ministre, l’interdiction des marches contre la vie chère n’est pas une bonne chose. Il a également évoqué les zones d’ombre qui entourent la cherté du maïs. Sans nier les progrès réalisés au cours de ces dernières années dans le domaine agricole, l’homme se dit ne pas être convaincu par les explications du ministre de l’Agriculture sur l’augmentation du prix du maïs. Il félicite les producteurs qui tiennent bon malgré le fait qu’ils ploient sous le coup des dettes et des aléas climatiques.
Par ailleurs, il a salué les avancées notées sur le plan de la représentativité des femmes dans les grandes instances de décision comme le Parlement. « Le fait que nous avons une vice-présidente de la République est une bonne chose. Mais on souhaiterait voir nos mamans dans plus d’organes représentatifs de la vie politique et sociale de notre pays. C’est une avancée que j’applaudis et je pense qu’il faut aller maintenant plus loin en légiférant sur la situation des femmes violentées, violées et sur le phénomène des vidomingon (enfant placé) », a indiqué le ministre Ganiou Soglo, qui a pris l’engagement de donner sourire et espoir à la veuve et à l’orphelin via à la fondation « Vidolé » laissée par sa défunte mère, Rosine Vieyra Soglo.
Sergino Lokossou (Coll)



















