L’hôtel du Lac de Cotonou accueille depuis hier, jeudi 28 novembre 2024, l’atelier de cadrage pour le développement du dispositif de l’Ifadem (Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres) à l’enseignement secondaire général. Cet événement réunit les acteurs clés de ce sous-secteur de l’enseignement pour élaborer les fondations d’un programme de formation continue à distance, destinée à renforcer les compétences des enseignants dans le contexte actuel de l’éducation au Bénin.
Dans son mot de bienvenue, Marino Gomez, point focal de l’Ifadem au Ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle (Mestfp), a souligné l’importance de l’initiative dans le cadre des défis éducatifs du pays. « Le principal défi auquel nous faisons face aujourd’hui est celui de la qualité de l’enseignement. Cet atelier de cadrage est essentiel pour nous aider à relever ce défi et améliorer la qualité de l’enseignement secondaire général », a-t-il déclaré. Au nom de l’Agence universitaire de la francophonie (Auf) et de l’Organisation internationale de la francophonie (Oif), Concilie Mbwayiba, spécialiste de programme à l’Institut de la francophonie pour l’éducation et la formation (Ifef) et responsable pays pour le Bénin, a salué l’engagement du gouvernement béninois en faveur d’une éducation de qualité. Elle a rappelé que le Bénin figure parmi les premiers pays à avoir adhéré à l’Ifadem en 2008, jouant ainsi un rôle de leader dans l’évolution du dispositif à l’échelle internationale. « Cet atelier nous permet de réexaminer les orientations définies en 2022 et de les adapter aux évolutions récentes, notamment l’intégration des nouvelles technologies éducatives », a-t-elle expliqué. De son côté, Arnauld Gbaguidi, représentant le ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, a mis en lumière la contribution de l’Ifadem à la réalisation de l’Objectif de développement durable 4 (Odd 4), qui vise une éducation inclusive, équitable et de qualité pour tous. « Nous sommes ici pour élaborer un programme de formation continue cohérent pour le premier cycle de l’enseignement secondaire général, afin de répondre aux enjeux de la qualité de l’enseignement », a-t-il déclaré, encourageant les participants à apporter leur contribution pour faire de cet atelier un levier d’un projet ambitieux et efficace.
Léonce Adjévi