Le Parti du renouveau démocratique (Prd) a tenu son congrès le weekend dernier. Adrien Houngbédji a été reconduit à la tête du parti. Ce qui n’a pas plu à certains observateurs qui estiment en effet, qu’après 32 années passées à la tête du parti, il aurait pu, ou, dû, passer la main. Quelles sont les raisons qui empêchent le leader des Tchoco-Tchoco de laisser la jeunesse du parti diriger les affaires? Nul ne saurait le dire. Toujours est-il, qu’à l’heure du système partisan, le parti est confronté au défi de sa survie. Saurait-il franchir la barre des 10% du suffrage national comme l’exige le Code électoral lors des législatives prochaines pour rentrer dans la cour des grands et trouver la place sur l’échiquier politique national ? Ou le Prd prendra le risque de se voir suspendre à deux participations infructueuses ? Voilà la grande question. Les prochains mois nous édifieront sur la question. Et on verra, si le Prd a raison de s’être recroquevillé sur lui-même, au lieu de se fondre dans l’un des deux grands ensembles de la mouvance, le Br ou l’Up.
Jean-Paul Mahugnon