Depuis quelques jours, une publication faisant état de la démission de la Personne responsable des marchés publics (Prmp) du Ministère des Affaires étrangères et de la coopération (Maec) agite l’opinion. Des investigations du journal « Le Matinal », il ressort qu’il s’agit d’une énième manœuvre d’esprits retors en quête de buzz.
Les détracteurs du régime de la rupture ne ratent aucune occasion d’exposer leur maladresse communicationnelle dans le vil dessein de semer le trouble et la confusion au sein de l’opinion. Visiblement en panne d’inspiration, ces vils individus ont décidé de réchauffer un sujet sans intérêt pour se donner un brin de visibilité. Il s’agit de la démission de la responsable des marchés publics (Prmp) du Ministère des Affaires étrangères et de la coopération (Maec). Une démission qui, selon les esprits retors, serait liée à une mésintelligence entre le cadre technique et son ministre de tutelle. Les pêcheurs en eau trouble ont notamment allégué qu’il serait mis en vente dans le même ministère et dans une opacité totale, certains véhicules ramenés des ambassades et consulats du Bénin fermés dans le monde. A la vérité, il s’agit d’une des multiples œuvres des aigris de la république, perturbés par les succès du régime. Selon nos investigations, la Prmp en question qui répond au nom de Raymond Tossou, a formalisé sa démission par une correspondance dûment adressée à l’autorité ministérielle le 20 décembre 2022 (soit depuis deux mois environ). Dans la lettre de démission, l’intéressé a évoqué des problèmes de santé. « Ma santé a pris un grand coup… J’ai le regret de ne pouvoir continuer d’exercer la fonction de Prmp au titre de l’année 2023, » peut-on lire dans la correspondance consultée par Le Matinal. C’est donc cette défaillance qui a amené la désormais ex-Prmp du Maec à déposer le tablier. Il va sans dire, que contrairement à ce que tentent de ventiler les troublions de la république, la démission n’est nullement liée à une quelconque procédure de réforme de véhicules ou à de supposées pressions qu’ils auraient reçues dans l’exercice de ses fonctions. Le motif tiré de la supposée procédure de réforme de véhicule est une incongruité monumentale et une véritable aberration quand on sait que le seul ministère habilité jusqu’à nouvel ordre, à diligenter cette procédure au Bénin, est celui de l’Economie et des finances. C’est donc à tort et contre toute logique que les détracteurs en mal de buzz, tentent d’impliquer le ministère des Affaires étrangères et de la coopération dans ladite procédure.
Gabin Goubiyi