Il y a quelques semaines, la mairie de Parakou a entamé une opération de recouvrement du droit-taxi dans la ville de Parakou. Une opération qui n’a pas été du goût des conducteurs de taxi-moto. Interrogé sur le sujet par Fraternité Fm, le maire de Parakou a apporté des clarifications.
Selon Inoussa Zimé Chabi, le droit-taxi est régi par les textes. « Que ça soit au niveau des taxis, au niveau des motos à deux roues ou à trois roues, c’est régi par les textes, et ils le savent très bien. Le droit-taxi, ce n’est pas mensuel. C’est annuel. Ils savent très bien comment ça se fait. Mais à un moment donné, nous avons fait une réorganisation interne de telle sorte que pour que ce payement soit fluide, nous mettions les quittances auprès des responsables syndicaux », a avancé le maire de Parakou. Il a ensuite dénoncé le comportement de certains responsables syndicaux qui collectent les fonds. « L’homme étant ce qu’il est à des moments donnés, nous n’arrivons pas à recouvrer ce qui a été déposé comme quittance, malgré le payement du droit-taxi par certains conducteurs. Ça fait qu’il y a eu une certaine réticence de l’administration municipale à mettre ces quittances auprès de certains responsables syndicaux », a-t-il révélé. Il a, par ailleurs, indiqué que le payement de cette taxe qui contribue au développement de la Cité des Koburu se fait au niveau de la mairie de Parakou. « Je profite de l’occasion pour informer les conducteurs de taxi-moto qu’arrivés au niveau de leurs responsables syndicaux, s’ils ne trouvent pas les quittances, ils peuvent venir à la mairie. Il y a un guichet spécial qui est dédié à cela », a conclu le maire Inoussa Zimé Chabi.
Patrice Zoundé (Coll)