La communauté musulmane du département du Zou a célébré, le dimanche 30 mars 2025, l’Aïd El-Fitr. Tout comme Abomey, les places Idi ont été prises d’assaut par les fidèles musulmans pour la grande prière marquant la rupture des trente jours de jeûne et de privations diverses. Paix et pardon étaient le centre d’intérêt du sermon des Imams. A cette occasion, l’ancien député Yacoubou Malèhossou, a manifesté à Abomey sa reconnaissance à l’endroit du chef de l’Etat, Patrice Talon pour avoir réconcilié les frères musulmans de Porto-Novo.
«Patrice Talon, le chef de l’Etat, est un homme de paix et d’unité nationale ». C’est par ce bout de phrase que Yacoubou Malèhossou, ancien député à l’Assemblée nationale, a témoigné sa gratitude envers le président de la République. Selon lui, il a pesé de tout son poids dans le règlement pacifique de la crise de succession qui a secoué la mosquée centrale de Porto-Novo. «Durant les négociations, le chef de l’Etat a prôné le pardon. Il a rencontré les protagonistes et l’Union islamique du Bénin pour désamorcer la crise latente. Grâce à son management, le calme est revenu et la mosquée centrale a aujourd’hui son Imam. Preuve qu’il est à l’écoute de son peuple », a fait savoir le président de la Fondation Malèhossou. Maintenant unis dans la foi et la prière, il a exhorté les responsables religieux à divers niveaux, notamment les Imams centraux à intensifier l’invocation de Allah en faveur de Patrice Talon et de tout son gouvernement afin qu’il finisse son mandat en l’apothéose. Il a également émis le souhait que Dieu accorde au Bénin en 2026 un président qui pourra poursuivre cette dynamique impulsée au sommet de l’Etat. L’Imam de la mosquée centrale d’Abomey, après sa prière introductive et de clôture du mois de Ramadan, El Hadj Illias Nondichao a, dans son message intitulé « Le voyage est très court », convié les fidèles à se mettre à jour en observant le pardon et les comportements que recommandent les préceptes de l’Islam. « Notre vie sur terre est très courte. Donc, il faut vivre sa foi et son existence dans la droiture sinon on sera surpris», a-t-il insisté. Par rapport au pardon, il a rappelé qu’il est la clé qui permet d’accéder au bonheur. « Quelles que soient nos divergences, il faut pardonner, car c’est sur le pardon que repose tout le reste », a souligné l’imam. Il est également revenu sur les règles à respecter après le ramadan. «Le musulman doit maintenir les bonnes attitudes acquises lors du mois de ramadan sinon, il aurait vécu un mois stérile. » Ainsi, il leur a demandé d’éviter de verser dans les anciennes déviances comportementales au risque de perdre les avantages du mois de ramadan. Aussi, a-t-il expliqué, celui qui n’a pas pu aller jusqu’au bout des trente jours de jeûne pour causes d’indisponibilité peut bel et bien rattraper les jours manqués comme nous l’enseigne la doctrine. «Si un jeûneur meurt en cours du ramadan, la responsabilité revient à ses enfants de rembourser le jeûne.», a-t-il ajouté.
Zéphirin Toasségnitché (Br Zou-Collines)