(Le ministre Benjamin Hounkpatin annonce la fin du processus)
Le jeudi 16 octobre 2025, la Maison des jeunes de Djègankpèvi à Porto-Novo a servi de cadre au lancement de la nouvelle Politique nationale de santé communautaire dans la zone sanitaire (Porto-Novo, Aguégués et Sèmè-Podji), marquant ainsi la fin de ce processus sur toute l’étendue du territoire national, avec à la clé la remise de matériels aux agents chargés de sa mise en application. C’était en présence du préfet de l’Ouémé, Marie Akpotrossou, du maire de Porto-Novo, Charlemagne Yankoty, et des représentants de plusieurs ministères, de l’Unicef et de l’Oms.
Lançant la Politique nationale de santé communautaire dans la zone sanitaire (Porto-Novo, Aguégués et Sèmè-Podji), le ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin, a indiqué que cette activité consacre l’aboutissement d’un long processus, commencé, il y a cinq ans, et qui fait désormais de la santé communautaire, une réalité sur l’ensemble du territoire national. «Adoptée en Conseil des ministres en mai 2020, la politique nationale de santé communautaire incarne la vision du gouvernement du président Patrice Talon : rapprocher durablement la santé des populations, renforcer la prévention et faire de chaque citoyen, un acteur de sa propre santé. Cette politique n’est pas une réforme technique. C’est une révolution silencieuse, une manière nouvelle de penser la santé fondée sur la solidarité, la responsabilité partagée et la participation communautaire…», a-t-il fait savoir. Selon ses propos, la santé d’un peuple n’est pas seulement l’absence de maladie, elle commence par la présence d’une communauté engagée. Après cette précision, le ministre de la Santé a rappelé que la mise en œuvre de cette politique a commencé en juin 2023 dans les six Communes pilotes des départements de l’Alibori et du Borgou. « En lançant aujourd’hui la mise en œuvre à Porto-Novo, nous achevons la phase de mise à échelle nationale de la Pnsc. C’est donc un moment de fierté collective, mais aussi de responsabilité accrue. Car ici, à Porto-Novo, les réalités sont différentes. La ville a été catégorisée en zones fortement, moyennement et faiblement urbanisées, afin d’ajuster les rôles et missions des Agents de santé communautaires qualifiés (Ascq) et des relais communautaires. Porto-Novo devient ainsi avec Cotonou le laboratoire d’une santé communautaire urbaine, un modèle pour les grandes villes africaines confrontées aux mêmes défis…», a fait remarquer Benjamin Hounkpatin, avant de mettre un accent particulier sur le rôle des relais communautaires. « Chers relais communautaires, vous incarnez le lien vital avec nos populations. Le matériel et les vélos qui vous seront remis aujourd’hui ne sont pas de simples outils : ce sont les symboles de la confiance que la République place en vous. Je compte sur votre sens de responsabilité pour en prendre le plus grand soin…», a-t-il conclu.
Jules Yaovi Maoussi (Br Ouémé-Plateau)




















