Soirée cinématographique à l’espace culturel Le Centre : Le film « Bal poussière » projeté au public vendredi prochain

Nouvelle projection cinématographique à l’espace culturel le centre le vendredi 06 septembre 2024 à partir de 20 heures. Il s’agit du film « bal poussière» de Henri Duparc réalisé en 1988 en côte d’ivoire. Long de 91 minutes, ce classique du cinéma africain considéré comme le film emblématique du réalisateur plonge dans une comédie à l’africaine avec de grands noms du milieu cinématographique tels que Akissi Delta, Thérèse Taba, Naky Sy Savane, Hanni Tchelley, Bamba Bakary. « Bal poussière » est un film divertissant de femmes fortes et décomplexé sur le thème de la polygamie et du choc entre monde rural et urbain, entre tradition et modernité. Selon le synopsis, Binta, une jeune fille délurée, fait la connaissance d’un homme de 50 ans qui s´éprend d’elle et lui propose, sur-le-champ, le mariage. Demi-dieu, c’est le surnom du bonhomme, a déjà cinq femmes ! Il mène la danse, il a de l’argent, du pouvoir, et s’en sert pour mettre en concurrence ses épouses.  Il décide d’épouser Binta pour la sixième épouse. Une pour chaque jour de la semaine. Le dimanche est réservé à celle qui aura été la meilleure. Binta est bien décidée à ne pas se laisser faire. Son arrivée va casser les certitudes du fermier et de toute sa communauté. La jeune femme vient d’Abidjan, elle y suivait des études, sortait, dansait. Mais sa tante l’a renvoyée au village, car la jeune femme menait une vie trop légère à son goût. Son seul objectif : retourner en ville auprès de l’homme qu’elle aime, par tous les moyens. Au village, un choc des cultures se joue, avec en toile de fond une interrogation sur les droits des femmes. Ce long métrage fait réfléchir sur la mutation des sociétés, ces habitudes profondément ancrées dans nos cultures, afin d’en tirer des leçons. « Bal poussière » a reçu le prix de la meilleure réalisation festival du Film de fort de France en 1988, le Grand prix du festival du film d´humour de Chamrousse et le prix de la critique festival du Film francophone de Namur.

M. Y. A (Coll)