La présidente de l’Institut national de la femme, Claudine Prudencio était Le mercredi 4 mai 2022 au Palais des gouverneurs à Porto-Novo pour rendre une visite de courtoisie au président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou. Elle est allée acter le renforcement du partenariat entre l’Inf et l’institution parlementaire. A sa sortie d’audience, la présidente Claudine Prudencio a fait une déclaration à la presse parlementaire.
« Comme vous le savez, l’Assemblée nationale est le fournisseur de la matière première à l’Institut national de la femme. Je veux bien entendu parler des lois qu’elle vote dans le cadre de la protection des droits de la femme en République du Bénin. Vu sous cet angle, les deux institutions se doivent donc de travailler en complicité positive dans le cadre de l’amélioration des conditions de la gent féminine en République du Bénin. C’est ce que je suis venue donc dire au président de l’Assemblée nationale. Je lui ai aussi fait savoir qu’il y a une loi corrective sur laquelle l’Assemblée nationale va devoir se pencher pour corriger une grande injustice faite aux femmes dans notre pays. Il s’agit de la loi sur le partage d’héritage. Cet aspect qui a été oublié dans la dernière loi votée et qui protège les femmes en République du Bénin doit donc être intégré car le partage d’héritage n’affecte pas que la femme, mais il affecte aussi les enfants. En ce moment, nous recevons énormément de plaintes à l’Inf sur le partage de l’héritage. Le président a bien compris nos préoccupations et il nous a prodigués de sages conseils sur cet aspect et les corrections à faire. Au cours de l’audience, nous avons aussi parlé du point focal genre. Le président nous a fait savoir qu’il en a près de dix (10) à Assemblée nationale. L’Inf par ma voix s’est engagée à venir renforcer leurs capacités pour qu’ils puissent nous représenter valablement partout afin qu’il n’y ait plus de violences faites aux femmes en République du Bénin. Nous sortons donc vraiment satisfaite et contente de cette audience avec le président Louis Gbèhounou Vlavonou ».
Propos recueillis par Martial Agoli-Agbo