Le ministre d’État chargé du développement et de la coordination de l’action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané, a effectué, une descente sur la Zone industrielle de Glo-Djigbé le jeudi 05 décembre 2024. Au terme de sa visite, le ministre d’Etat a exprimé son satisfecit par rapport à l’état d’avancement des travaux dans la zone économique spéciale.
Le ministre d’État chargé du développement et de la coordination de l’action gouvernementale, a effectué, une visite à la Zone industrielle de Glo-Djigbé le jeudi 05 décembre 2024. Accueilli par Létondji Beheton et Gilles Chékété, respectivement directeur général de la Sipi-Bénin Sa, et directeur général de l’Apiex, Abdoulaye Bio Tchané a tenu une séance de travail avec ces derniers en vue d’apporter des solutions aux goulots d’étranglement. L’indemnisation des personnes affectées par le projet, la sécurisation des matières premières, développement du transport public, les logements, les infrastructures de transport, sont entre autres points abordés au cours de cette séance. Après l’état des lieux, le ministre d’Etat et les responsables en charge de la gestion du site ont exploré quelques pistes de réflexions pour pallier les difficultés inhérentes au développement la Zone économique spéciale. A la suite de la séance, Abdoulaye Bio Tchané et sa délégation ont visité les unités de transformation du site. A la fin de cette visite, le ministre d’Etat a exprimé sa satisfaction. « Beaucoup de fierté à voir tout ce qui est produit ici. Nous venons de voir des serviettes, et des draps. Le coton qui est depuis longtemps notre première production agricole et notre première exportation est désormais transformé en textile. C’est l’un des objectifs du gouvernement de faire en sorte que les matières premières qui étaient produites ici et exportées brut soient désormais transformés avant d’être exportées », s’est réjoui l’autorité ministérielle. Il a souligné que cette vision du président Patrice Talon qui a insisté sur la transformation des matières premières au Bénin permet de gagner d’abord et avant tout de la valeur ajoutée. « 1kg de coton brut exporté nous rapporte beaucoup moins qu’un kilo de coton transformé. Et c’est pareil pour le cajou, le soja et d’autres matières premières. La deuxième chose plus importante pour la nation et surtout pour les jeunes, ce sont les emplois qui sont créés ici. Au mois de juin quand je suis venu ici nous avions déjà 12.000 emplois créés. Aujourd’hui nous avons déjà plus de 14000 emplois déjà créés. D’ici la fin de l’année ça va être beaucoup plus encore. L’année prochaine, je ne peux même vous dire combien de dizaine de milliers d’emplois que nous aurons sur place pour le bonheur de nos jeunes béninois », a expliqué Abdoulaye Bio Tchané. Ce qui est encore plus frappant, insiste-t-il, c’est le transfert de technologies dont bénéficient tous ces employés. « J’ai été très impressionné de voir que tous ceux qui nous ont présenté les réalisations sur le site sont en majorité des Béninois et les responsables de ces usines m’ont confessé que ces jeunes avaient appréhendé en six mois toute la connaissance qui était nécessaire pour désormais prendre en charge ces usines. C’est quelque chose de très important dont nous devons nous féliciter. La zone a progressé et je peux dire avec certitude que les perspectives sont bonnes et seront encore meilleures », a-t-il rassuré.
Odi I. Aïtchédji