Depuis hier, jeudi 1er septembre 2022 et jusqu’au 03 septembre courant, se tiennent à Cotonou, les premières Journées nationales d’infectiologie du Bénin. Les travaux de cette rencontre qui réunit plusieurs experts et acteurs du domaine de la santé, ont été officiellement lancés par le ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin.
« Qualité et sécurité des soins en infectiologie : un défi de développement durable dans les pays à ressources limitées », c’est autour de ce thème principal que plusieurs experts vont axer leurs réflexion dans le cadre des premières Journées nationales d’infectiologie du Bénin (Jin). Dans son mot de bienvenue, Angelo Cossi Atinsounou, président de la Société béninoise de pathologies infectieuses et tropicales (Sobepit) a salué la mobilisation active des participants autour du congrès. Pour l’orateur, l’heure a sonné afin que les acteurs unisse leurs efforts pour « diminuer l’impact négatif et le lourd fardeau que constituent les maladies infectieuses qu’elles soient endémiques, épidémiques, sporadiques, émergentes, réémergentes, prioritaires ou non prioritaires ». Cette lutte, va-t-il poursuivre, ne peut se faire sans la concertation et le renforcement continu des capacités des acteurs. Pour sa part, Soulémane Zannou, le représentant de la représentante résidente de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) va reconnaître la pertinence de la création de la Société béninoise de pathologies infectieuses et tropicales. La problématique des infections et autres épidémies est plus que d’actualité et il importe de converger les actions pour s’en défaire. Cela passe entre autres par l’amélioration de la qualité de la prise en charge de ces infections, a-t-il laissé entendre, avant de marteler la disponibilité de l’Oms à soutenir cette initiative de la Sobepit. Procédant à l’ouverture des travaux de cette rencontre, Benjamin Hounkpatin, ministre de la Santé, va se réjouir de la tenue de ces premières journées scientifiques qui réunissent divers acteurs du secteur sanitaire autour de la question de la qualité et de la sécurité des soins. Cela témoigne, dira-t-il, de « l’engagement de la Sobepit dans l’amélioration de l’offre de soins de santé et du bien-être dans notre pays ». Cette dynamique intègre parfaitement la vision du gouvernement béninois et en premier lieu son chef pour qui la qualité et la sécurité des soins de santé restent une préoccupation majeure. « C’est pour cette raison, qu’un accent tout particulier a été mis sur le contrôle de la qualité des prestations de soins et le développement de la médecine hospitalière ». L’autorité ministérielle ne manquera pas d’insister sur l’enjeu de ces assises qui interviennent dans un contexte de bilan de la riposte du Covid-19. « Je suis rassuré que de vos débats, vont émerger des idées innovantes pour faire face à ce défi contemporain», a conclu Benjamin Hounkpatin.
Gabin Goubiyi