Le gouvernement du Bénin a autorisé en Conseil des ministres le mercredi 1er mars 2023, l’acquisition de 500 caméras au profit de la Police républicaine et de la Douane. Interrogé sur ce que cela va changer, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a déclaré qu’il y aura une nouvelle dynamique qui va s’instaurer sur les axes routiers. Il l’a fait savoir le vendredi 3 mars 2023, lors la séance hebdomadaire avec les professionnels des médias.
L’acquisition des 500 caméras au profit de la Police républicaine et de la Douane au Bénin va instaurer une nouvelle dynamique sur nos voies. C’est ce qu’a déclaré le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, le vendredi 3 mars 2023 lors de la séance hebdomadaire avec les professionnels des médias. Selon ses dires, les 500 caméras qui vont être acquises vont être distribuées à des agents de la Police et de la Douane, dans une première phase. Ces caméras seront toutes reliées à une base. « Il y a une sorte de central qui va recueillir les images qui vont venir du terrain. C’est un dispositif qui va permettre d’avoir plus de transparence et plus de crédibilité dans ce qui se fait sur nos voies en termes de contrôle routier. Par exemple demain, si un agent de Police ou un douanier doit faire une constatation, le citoyen vers qui il va, aura l’avantage que tout ce qui est dit est filmé. Si demain, il va se plaindre contre le policier ou le douanier pour un abus quelconque, les images seront là pour faire foi. Notre rôle à nous, c’est de créer les conditions pour que le travail qui se fait, soit fait de façon optimale, dans les conditions indiquées et qu’un policier ou un douanier n’aille pas commettre un abus sur un citoyen ; que le citoyen lui-même se comporte comme il faut et que s’il y a un contentieux, les images qui auront été filmées, permettent de faire la part des choses et de dire objectivement de quel côté se trouve la vérité. Cela va changer ce que vous allez voir et il y aura une nouvelle dynamique qui va s’instaurer sur nos voies. Les policiers vont veiller à réguler le contrôle des excès de vitesse ou des infractions qui peuvent subvenir et pour lesquelles ils seront compétents pour faire les constatations autant que les douaniers. L’une des prescriptions, c’est que les policiers ou les douaniers qui seront munis de ces caméras ne seront pas opérationnels si la caméra est éteinte. Donc, quelqu’un ne peut pas vous dire, ma caméra est en panne. Si votre caméra est en panne, vous sortez du dispositif. Personne n’ira faire de constat si sa caméra n’est pas fonctionnelle. Donc, on a mis ce niveau de garantie pour ne pas entendre demain, c’est parce que ma caméra ne marchait que vous n’avez pas les images et le citoyen qui estime qu’il aurait été lésé ou brimé dans ses droits n’aura pas de preuve concrète pour soutenir sa position. On a mis ce niveau de précaution », a-t-il expliqué.
Des caméras de marque américaine
Pour finir, il a fait savoir que ces 500 caméras ont été acquises auprès d’un fabricant américain, donc des caméras de marque américaine. « Ce n’est que le début. C’est pour le premier contingent qui va être préposé à ces contrôles. Ils pourront en acquérir d’autres après. Ce sera forcément en adéquation avec les effectifs que l’on aura à déployer sur tel ou tel segment ou l’on va vous déployer. Donc 500, ce n’est qu’un début. Peut-être, ce que je peux vous dire sans aller plus loin, c’est une marque américaine. C’est avec un fabricant américain que nous faisons ces acquisitions », a-t-il conclu.