Le Conseil des ministres tenu ce mercredi 02 Juin 2021 a examiné le compte rendu de l’audit des dettes issues de la gestion du Fonds national de Développement et de Promotion touristiques. Au regard des dysfonctionnements signalés, le ministre de la Justice et de la Législation est instruit à l’effet d’engager, le cas échéant, à l’encontre des personnes dont la responsabilité pénale pourrait être mise en cause, les actions judiciaires appropriées.
Depuis que le gouvernement Talon a lancé l’assainissement des finances publiques, la lutte contre la prévarication et l’impunité, nous constatons tous le système avait été gangréné et que le mal est profond avec des tentacules inimaginables, du fait que l’orthodoxie financière et de gestion n’était pas la chose la mieux partagée dans l’administration publique. L’audit des dettes issues de la gestion du Fonds national de développement et de promotion touristiques, a arrêté les dettes saines du Fonds à un montant de 457.449.760 FCFA dont 183.732.968 FCFA de dettes commerciales, 178.773.508 FCFA de dettes sociales et 94.943.284 FCFA de dettes fiscales. Ainsi, sur les 457.449.760 FCFA de dettes, on a noté le défaut de documentation de dettes régulièrement comptabilisées, mais dont les pièces n’ont pu être fournies à la commission lors de son passage ; et aussi sur un potentiel fractionnement de marchés publics. La commission a notamment par ailleurs relevé quelques dysfonctionnements liés à leur gestion et formulé des recommandations relatives a : l’apurement des dettes du Fonds ; la restructuration du Fonds et la relance de ses activités ; la poursuite d’une gestion plus rigoureuse de ses activités et de ses documents comptables. Ainsi, le gouvernement reste fidèle à son principe de lutter contre l’impunité et de faire rendre gorge en instruisant les ministres concernés afin d’engager des poursuites contre les mis en cause, et saluer la lucidité du gouvernement de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain en ce sens que certaines des recommandations de la commission suggèrent la restructuration et la relance des activités du Fonds avec la poursuite d’une gestion plus rigoureuse. Au vu de tout ceci, il est salué que la détermination de lutter contre la mauvaise gouvernance du président Patrice Talon ne faiblit pas.
W.N.