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Accueil Société

Gaby Gbégnonvi, épouse de Roger Gbégnonvi sur l’accident du 17 janvier 2010 : « Je n’ai plus jamais mis pied dans un bus »

La Rédaction par La Rédaction
1 février 2023
dans Société
Durée de lecture : 4 mins de lecture
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Violences basées sur le genre : L’assistant social comme sauveur des victimes
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Le Bénin a été le théâtre dimanche 29 janvier 2023, d’un accident mortel qui a fait plus d’une vingtaine de morts et d’autant de blessés ;  Ce drame n’est pas le premier vécu par le pays ; Il y a 13 ans en effet, un accident similaire a failli emporter quelques usagers au nombre desquels figure Gaby Gbégnonvi, épouse du professeur Roger Gbégnonvi, ancien de la Culture et de l’alphabétisation de Boni Yayi. Lire son témoignage (Gaby Gbégnonvi) dans un entretien exclusif accordé au journal « Le Matinal ».

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Le Matinal : L’accident dont vous (Gaby Gbégnonvi ndlr) avez été victime le 17 janvier 2010 avait-il la même ampleur que celle du dimanche dernier?

 

Gaby Gbégnonvi : Non ! Il y avait des morts, mais il y avait beaucoup plus de personnes qui sont sorties indemnes avec de petites blessures. Mais il n’y avait pas beaucoup de personnes décédées,  ni de blessés graves.

Avez-vous une idée du nombre de victimes, de personnes décédées et des rescapés ?

Je me rappelle que le chauffeur et le convoyeur sont décédés, qu’il y avait une dame et un enfant qui y avaient également laissé leurs vies. C’est tout ce dont je me souviens. Vous voyez, j’étais hospitalisée pendant une semaine et après j’ai passé deux mois  en Allemagne. Du coup, je n’ai pas vraiment suivi la suite des événements.

Vous vous rappelez un peu des circonstances de l’accident ?

Ma mémoire pourrait ne pas être fidèle. Mais je pense qu’il y avait des  camions devant nous. Je ne saurais vraiment dire s’ils étaient garés ou s’ils avaient juste ralenti. Il y a le bus qui a essayé, de faire un dépassement. C’est de là que le drame est survenu.

Le bus avait démarré d’où ?

De Parakou.

Il y avait combien de passagers à bord ?

Franchement, je n’en ai aucune idée.

Vous vous rappelez du nom de la compagnie de voyage ?

Je ne me rappelle pas du nom de la compagnie. La seule certitude que je peux vous établir est qu’elle n’existe plus.

Selon nos investigations, vous reveniez d’une rencontre de club Soroptimist, une association de femmes, à laquelle vous appartenez. Dites-nous qu’êtes-vous allées faire au Nord à l’époque ?

On a fêté avec un autre club de Soroptimist à Parakou la nuit. Ce devrait être à l’occasion de l’anniversaire dudit club.

L’accident a occasionné en vous des troubles de mémoire par la suite ?

Non mais plutôt d’autres séquelles.

Vos blessures, comment elles ont été gérées ? La compagnie a-t-elle pris en charge vos frais d’hospitalisation ?

Moi-même j’ai tout préfinancé et après c’était la bataille avec l’assurance de la compagnie pour rentrer dans mes droits. Au finish, ils ont pris en charge une bonne partie. Il y avait quelques petites unités qui n’ont pas été acceptées, mais presque tout a été remboursé.

A l’époque, le bus a-t-il brûlé ? Les Sapeurs-pompiers étaient-ils venus promptement à votre secours?

Le bus n’a pas pris feu. On n’était pas très loin de Dassa, mais en fait, on a eu la chance qu’une dame qui passait fortuitement avec sa voiture, a vu quelqu’un  qu’il connait dans notre groupe et c’est avec sa voiture privée, qu’elle nous a amenés au Centre hospitalier universitaire d’Abomey et on s’est organisé nous-mêmes.

Ça s’est passé autour de quelle heure ?

On a quitté Parakou autour de 11 heures et l’accident s’est produit autour de 14 heures. Je me rappelle que nous sommes arrivés à Cotonou tard le soir. Il faisait déjà nuit.

A l’époque, l’Etat avait-il pris des dispositions à l’endroit des victimes que vous étiez ?

Je ne pense pas. Je ne sais pas si d’autres ont reçu du soutien. Je ne pense pas si parmi les victimes, il y en avait qui avaient eu un soutien de l’Etat

Et c’est le cas pour toutes les victimes de l’accident ?

Ça, je ne peux pas le dire. Je n’ai pas eu de contact à part M. Martin Assogba que je rencontre de temps en temps. Je  n’ai pas eu de contact avec d’autres victimes.

Quand on revient rescapée ou miraculée d’un tel accident, comment on se sent ?

Pas facile à dire. Au départ, on se dit, on a pu s’en sortir. Heureusement, il y a eu beaucoup qui s’en sont sortis. Cela relève d’un miracle. Mais ce n’était pas facile à accepter que d’autres n’ont pas eu la même chance, mais on doit vivre avec. Ça laisse des traces. Par exemple, à la suite de cet accident, je suis devenue une très mauvaise co-pilote (rires).

Entre temps, il vous est arrivé de repartir au Nord par bus ?

Non, je n’ai plus jamais mis pied dans un bus.

L’accident vous a affectée à ce point ?

Déjà, dès mon arrivée au Bénin, la circulation ne m’a pas tout à fait inspirée confiance. Cet accident a quelque peu confirmé mes appréhensions. J’ai horreur de voir comment les gens encourent des risques pour arriver deux ou trois minutes à destination. C’est difficile à voir.

Au regard de l’expérience que vous avez personnellement vécue, le temps que vous avez passé au Bénin, quels conseils avez-vous à donner pour que ces genres de choses ne se reproduisent à nouveau?

Il faut que tout le monde respecte le Code de la route. Il ne faut pas dire que la voiture a telle possibilité, il faut l’utiliser jusqu’au bout. Il faut  l’amener au garage et s’assurer que tout est intact. Parce que souvent, c’est un problème technique qui met en danger la vie de paisibles usagers. Ensuite, il faut respecter les règles de conduite. Les règles ne sont pas là pour la forme mais pour nous mettre à l’abri du danger. Les règles sont là pour que tout le monde puisse les vivre, le piéton, le motard, le cycliste, la voiture, les camions. Si tout le monde essaie de respecter ce minimum, le monde irait un peu mieux.

Propos recueillis par Gabin Goubiyi

 

 

 

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