Le Bénin occupe une place de choix parmi les pays africains ayant un taux de chômage plus bas. C’est ce que révèle le rapport « Performances et perspectives macroéconomiques de l’Afrique » (Meo), publié en 2024.
Après le Niger, le Burundi et le Tchad, le Bénin occupe la 4ème place parmi les pays ayant moins de chômeurs en Afrique. Selon le rapport « Performances et perspectives macroéconomiques de l’Afrique » (Meo), publié en 2024, le taux de chômage au Bénin est de 1,58%. Ce qui fait du pays, l’une des nations africaines qui ont réussi à enregistrer des progrès significatifs dans la réduction du chômage alors que l’Afrique du Sud, Djibouti et l’Eswatini luttent avec des taux de chômage élevés. Dans le rapport, le Niger se démarque en tant que leader du continent avec un taux de chômage incroyablement bas établi à 0,49%. Ces réussites sont le fruit de réformes économiques, d’investissements accrus dans des secteurs clés et de l’émergence de nouvelles opportunités sur le marché du travail. La croissance du Produit intérieur brut (Pib) réel du continent devrait s’établir en moyenne à 3,8 % cette année et 4,2 % en 2025. Ces chiffres sont supérieurs aux moyennes mondiales estimées à 2,9 % et 3,2 %, selon le même rapport. L’Afrique devrait rester la deuxième région connaissant la croissance la plus forte après l’Asie. « Malgré un environnement économique mondial et régional difficile, quinze pays africains ont enregistré une croissance de leur production de plus de 5 % », a déclaré le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, appelant à des pools de financement plus importants et à plusieurs interventions politiques pour stimuler davantage la croissance du continent. Notons que le rapport « Performances et perspectives macroéconomiques de l’Afrique » (Meo) est une publication semestrielle qui paraît au premier et au troisième trimestre de chaque année. Le rapport Meo fournit une évaluation actualisée, basée sur des données probantes, des performances macroéconomiques récentes du continent et des perspectives à court et moyen terme dans un contexte d’évolution dynamique de l’économie mondiale.
Estelle Vodounnou (Coll)